Le vin se marie très bien avec Internet. La preuve : cette visite guidée -hélas !- virtuelle des sites oenologiques.
On ne saurait imaginer une cyber-visite de caves sans commencer par l’incontournable » Place du vin » (https://www.placeduvin.com) ou son équivalent anglophone » All about wine » (https://www.aawine.com).
Avec sa base de données de 12.000 vins référencés, » Place du vin » est l’encyclopédie indispensable que tout amateur branché tient à portée de modem.
Quel vin choisir pour accompagner ces cailles aux raisins ? Quels cépages entrent dans la fabrication du saint-joseph ? Où trouver un magasin Nicolas en Belgique ? 1986 est-elle une bonne ou une mauvaise année ? Que produisent les vignobles californiens ? La réponse est forcément dans » Place du vin » !
Avec son dictionnaire oenologique, ses trente-six pays référencés, ses nombreux liens, ses critiques, son club, ses cartes et photos, ses boutiques et ses vitrines, » Place du vin » met la barre très haut, d’autant que son ergonomie et sa rapidité d’accès en font un site de consultation facile et agréable.
Parmi les autres sites à l’ambition encyclopédique, » Le Monde du vin » (https://www.agora-ocir.fr/Agora/AGOVINS/HTPAGES/VINSHOME.HTM) vous enseigne les règles de la dégustation ou de la conservation du vin et vous entraîne dans un petit jeu destiné à tester vos connaissances.
De son côté, » L’Annuaire du vin » (https://www.winecollection.com/index_fr.htm) répertorie viticulteurs et appellations avec une appréciation sur chaque vin. Si l’un d’entre eux vous tente, il vous permet de laisser votre adresse ou votre fax pour être contacté.
Plus régionaux, mais ô combien passionnants, sont les sites réalisés par les comités interprofessionnels des vins (CIV).
Le CIVB, au design très clair et très graphique, vous promène parmi les vignobles du Bordelais et vous fait découvrir aussi bien la classification 1996 des saint-émilion grand cru que les dates des cours d’oenologie en langue anglaise pour 1997 ! (https://www.vins-bordeaux.fr/CIVB/Français/Accueil.html).
Le CIVT, plus modeste, se contente d’une simple page décrivant Vouvray, Bourgueil ou Chinon en quelques mots (https://univ-tours.fr/vins.html).
Avec le CIV des Côtes-du-Rhône, vous saurez tout sur la syrah et le grenache (https://www.vins-rhone.com).
Et vous apprendrez beaucoup sur le fameux vin de paille en visitant » l’Institut des vins du Jura » (https://www.jura-vins.com/). Si vous répondez juste au petit quiz proposé par ce dernier site, vous aurez même une chance de recevoir une bouteille de ce vin jaune !
La Bourgogne (https://www.vins-de-bourgogne.com/), l’Alsace, la Champagne, le Languedoc et toutes les régions sont également représentés au travers d’une multitude de petits sites parfois superbes, émanant de la marque ou des producteurs eux-mêmes.
Clic Clicquot
C’est ainsi que la Veuve Clicquot-Ponsardin (https://www.veuve-cliquot.fr) s’affiche sous le titre assez peu révérencieux de » Clic Clicquot « , ou quele fils du propriétaire du Château-Corbiac-Pécharmant (https://www.corbiac.com) développe lui-même un site Web vantant les mérites de son vin, de sa famille et du Périgord.
Pour une liste complète de ces petits sites, tapez » vin » ou » château » dans un moteur de recherche comme Nomade (https://www.nomade.fr).
Vous voulez non seulement rêver, mais commander ? Peu de sites vous proposent le paiement sécurisé en ligne, mais les bonnes vieilles méthodes sont encore les meilleures…
La preuve, le superbe » Viniphile » de la Camif (https://www.viniphile.tm.fr/html/fr/index.htm) qui, une fois votre choix fait parmi sa sélection de soixante-deux vins, vous propose d’imprimer un superbe bon de commande personnalisé, qu’il suffit d’envoyer à l’adresse indiquée !
Pour terminer ce voyage sur une note encore plus gaie, sachez qu’il existe en Belgique une » Baronnie de Liège de la Commanderie des Costes du Rhône « . Sur son site (https://www.users.sky.net.be/sky36487/baron.html), vous admirerez les chevaliers en grand uniforme et découvrirez, par l’imagination, les charmes des beaumes-de-venise…
E. Chamontin, in Investir magazine, juin 1997