Polémique en pécharmant : Corbiac assume le « buzz »
« Quel est le meilleur pécharmant? », suite. Ce slogan provoquant du vigneron bergeracois Antoine de Corbiac a moyennement plu à ses confrères (lire Sud-Ouest de jeudi), mais il persiste et signe : « Comme en athlétisme, à l’humilité des perdants, je préfère la fierté du gagnant ! », explique le vigneron, que rappelle que même ses ancêtres –il revendique la pérennité de son vignoble depuis 1587- pratiquait un marketing musclé.
« Souvenons-nous que Napoléon III décernait en 1864 la Prime d’Honneur pour sa modernité à mon aïeul Paul », raconte le fier descendant, qui rappelle aussi, qu’en 1910, son arrière-arrière-grand-père Adrien « facturait déjà ses clients du « pécharmant premier cru »… » Surtout, il assume une communication axée « sur l’excellence du vigneron et non sur le discount de l’industriel », dans la presse spécialisée, des sucettes à Périgueux et Bergerac et sur Internet, conscient du « buzz généré ». « Nous nous devons d’accroître nos ventes et notre part de marché » conclut-il. Puis ironiquement : « Si la rupture de stock nous atteint, nous ne manquerons pas de nous tourner en tant que négociant vers nos, alors, chanceux voisins… »
in Sud Ouest, samedi 24 août 2013